Une balade du côté de la mâchoire de pierre
Une balade du côté de la mâchoire de pierre
avec le Comité Départemental du Tourisme des Bouches-du-Rhône
Une demi-journée de circuit en voiture aux pieds de la montagne Sainte-Victoire… Le Comité Départemental du Tourisme des Bouches-du-Rhône propose un grand choix de promenades à pied, en voiture et bientôt à vélo. Classées par difficultés et longueur, retrouvez de nombreuses balades sur le site http://www.visitprovence.com dans la partie «Loisirs de pleine nature». La route qu’il nous propose ici nous fait découvrir la «barre du Cengle» et ses villages fortifiés.
Départ : Château de Beaurecueil
Beaurecueil au pied de la montagne Sainte-Victoire renferme un château massif construit au XVIIème siècle. Entouré d’un très beau parc, la bâtisse flanquée de tours d’angle remarquables, attire votre regard. Ici, tout vous ramène à un autre âge : les grilles, les solides piliers ornés de têtes sculptées, mais aussi une certaine douceur de vivre. Les rares maisons judicieusement disséminées dans l’espace paraissent mariées à la nature, comme si les murs avaient poussé de la terre, aux côtés des arbres. Depuis le château, prendre la D46 en direction de Châteauneuf-le-Rouge. En suivant la D46, vous longez le contrefort Ouest de la barre du Cengle. Cette couronne rocheuse délimite en arc de cercle le plateau de Maurély posé au pied de Sainte-Victoire. Cet endroit baigné d’un soleil éclatant renferme bien des lieux aux noms et histoires étranges : le Pas de la Vache, le Pas de Monsieur, la Cabane du Loup, les Masques, le Pas de la Lèbre… De chaque côté du parcours, on aperçoit de belles propriétés brossées par les courants d’air frais qui descendent de la montagne. On remarque aussi de grands champs cultivés si parfaits de forme et de lumière qu’on les croirait dessinés aux crayons de couleur.
Arrivée à Châteauneuf-le-Rouge. L’entrée du village se fait par le quartier des «Fourches». Le village à l’origine était un hameau cossu composé d’un grand château et de ses dépendances fermières. Il renferme aujourd’hui une population plus importante, mais la bâtisse d’origine et sa filiation n’en ont pris que plus d’importance. La cour pavée du château accueille chaque année en juillet le Festival de la Musique et du Théâtre. Ceux qui s’y rendent peuvent également ment visiter le Musée Arteum qui présente une collection de peintures contemporaines ainsi qu’une reconstitution de l’atelier du peintre Arsène Sari. Prendre à gauche la N7 en direction de Puyloubier. À partir des remparts de l’ancien château, la N7 s’enfonce vers l’est entre de grands espaces agricoles. Après le lieu-dit «Les Bannettes», prendre à gauche la D57b en direction de Puyloubier. On aperçoit droit devant, calé au fin fond de la barre du Cengle, le village de Puyloubier.
Avant d’y entrer, la D57b longe champs, ruisseaux d’irrigation, vieux cabanons de pierre et autres constructions agricoles qui modèlent un paysage de plaine. Vu d’ici, l’alignement régulier des roches striées de la barre du Cengle fait penser à une immense mâchoire naturelle, tout juste édentée par la brèche du «Troncas». À l’arrivée sur Puyloubier, la D57b croise le GR9 qui propose au randonneur une balade dans le village jusqu’au musée de l’Uniforme installé dans les bâtiments de la Légion étrangère. Un peu plus haut le sentier croise l’oratoire de Malivert et monte jusqu’au sommet de la Sainte-Victoire.
Prendre à gauche la D17 en direction de Saint-Antonin-sur-Bayon. En sortant de Puyloubier, on aperçoit de part et d’autre de la route une végétation sauvage. Ici, après avoir laissé une lourde part d’elle-même aux flammes, la garrigue reprend ses droits. Grâce sans doute à la bonté de Sainte-Victoire, la nature a su se défendre avec l’aide de ces orages grandioses et terribles qui, en hiver, effrayent parfois le promeneur.
Après quelques belles fermes en pierre taillée, la D17 arrive à Saint-Antonin-sur-Bayon. Aux abords de ce village dominé par un superbe château du XVIIIème siècle, on trouvera de nombreuses balades pédestres à faire en direction du plateau du Cengle et de Maurély. De plus, de vastes étendues propices à la détente, au repos dans de hautes et accueillantes herbes bordent le cours du Bayon. Ainsi, après avoir goûté un brin de repos, le retour vers Beaurecueil est possible par la D17 puis la D46.
Arrivée : château de Beaurecueil
Retrouvez toutes les balades du Comité Départemental du Tourisme des Bouches-du-Rhône sur www.visitprovence.com